Difficile de ne pas entendre parler de formation ces derniers jours. Parcoursup rend bientôt son verdict aux divers candidats ayant envoyé leurs dossiers il y a plusieurs semaines à des établissements, espérant y trouver et y réaliser leur vocation. Réforme du lycée professionnel, lutte contre le décrochage scolaire, renforcement des liens avec l’entreprise… malheureusement, les chantiers ne manquent pas, comme l’a rappelé le Président de la République Emmanuel Macron dans son déplacement à Saintes le 4 mai 2023.
L’offre française en matière d’enseignement supérieur n’a rien à envier aux autres grandes puissances mondiales. A titre d’exemple, 28 établissements français, à Paris, Strasbourg, Grenoble, Montpellier et tant d’autres villes, figurent dans le dernier Classement général de Shanghai et l’université Paris-Saclay est la 16ème meilleure université mondiale. Aussi bien dans la mécanique, l’ingénierie que dans les mathématiques et les sciences politiques, la France possède des fleurons mondiaux et un large tissu d’établissements qui forment les talents aux métiers d’aujourd’hui et à ceux dont on attend encore l’apparition, notamment liés au numérique.
Avec 50 000 postes non pourvus dans le numérique, former des milliers de jeunes à des métiers liés à la data peut relever de la tâche herculéenne. C’est pourtant ce que fait avec brio emlyon business school avec des formations en management et en data science. Signe de l’émulation suscitée par ces formations et du potentiel qu’elles représentent, un autre établissement, l’Albert School, une école de commerce, soutenue par Xavier Niel et Bernard Arnault mêlant des cours sur les datas et les mathématiques et des cours sur le management, et dont l’objectif est « d’exister sur le long terme » comme le rappelait Grégoire Genest, fondateur d’Albert School à Studyrama en mars dernier. Parce qu’impossible n’est pas français, ces établissements vont continuer à essaimer, au même titre que les talents qu’ils forment.