Notre future licorne, Alma, veut tenir tête aux géants du paiement fractionné.

La fintech française spécialisée dans les solutions de paiement fractionné et différé annonce une levée de fonds d’un montant de 115 millions d’euros en capital et de 95 millions en dette, à laquelle ont participé les investisseurs historiques Cathay innovation, Eurazeo, Bpifrance, Seaya Ventures et Picus Capital mais également Tencent, GR Capital et Roosh Ventures.

Cette nouvelle levée de fonds permettra à Alma de se développer à l’échelle européenne comme en Allemagne, en Espagne, en Italie et Belgique où elle est présente depuis fin 2021 et de s’attaquer à de nouveaux marchés dès 2022 : Pays-Bas, Luxembourg, Portugal, Irlande, Autriche. Alma compte embaucher 250 personnes supplémentaires en 2022.

A cette internationalisation s’ajoute le développement d’une nouvelle application « direct-to-consumer », qui permettra de payer en plusieurs fois (même chez les marchands non-partenaires), et prendra la forme d’une galerie commerciale qui constituera une nouvelle source de revenus pour la fintech. Les marchands intéressés paieront un droit d’entrée pour être présents sur la plateforme ; aujourd’hui, c’est plus de 6 000 marchands (dont plusieurs grands comptes gagnés en 2021 tels que Alain Afflelou, Etam, Galeries Lafayette, Printemps et Ankorstore) qui leur font confiance.

Alma gère plus d’un milliard d’euros de volume de transactions annuel et triple son volume d’affaires chaque année, sur un marché estimé à 20 milliards pour les plateformes de BNPL (buy now, pay later) en Europe. « On estime que 11% des achats en ligne vont passer en BNPL à terme. Aujourd’hui, en France, le paiement fractionné concerne 5% de l’e-commerce« , indique Louis Chatriot, cofondateur.

Mais se faire une place face aux géants du secteur va devenir de plus en plus difficile, d’où la question de la différenciation. « Deux visions vont s’affronter : la vision consumériste, avec ses conséquences potentielles en termes de surendettement, et celle qui vise à acheter mieux et prêter seulement aux personnes qui peuvent rembourser. Klarna fait 15% de son chiffre d’affaires sur les frais de retard payés par le consommateur, cela fait partie de son business model. Grâce à notre technologie de scoring, nous n’avons jamais facturé de pénalités de retard », déclare le fondateur d’Alma.

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