Le diabète est-il l’angle mort de la santé publique ? Plus de 4 millions Français en sont atteints et près de 500 millions de personnes le sont dans le monde. La progression de cette « maladie invisible » semble irrésistible, tant en raison du vieillissement de la population qu’à cause des modes de vie contemporains : sédentarité, surpoids… Ces causes n’étant pas amenées à disparaître du jour au lendemain, il y a à minima urgence à améliorer le traitement de leurs conséquences.
Dans ce cadre, les avancées de la Future Licorne TreeFrog Therapeutics sont à scruter de très près. L’entreprise cofondée par Kévin Alessandri, physicien, et Maxime Feyeux, biologiste, aujourd’hui dirigée par Frédéric Desdouits est la championne française des thérapies cellulaires et se donne les moyens de continuer de passer à l’échelle. Pour pouvoir tenir l’effort sur le temps long et garder le souffle, TreeFrog Therapeutics vient de signer un contrat avec le laboratoire américain Vertex : jusqu’à 780 millions de dollars pourront être versés à TreeFrog Therapeutics en fonction du développement de traitements futurs, comme le précise Le Figaro. Développer des thérapies cellulaires est un marathon dans le microscope : il s’agit de mobiliser des ressources humaines, techniques et financières considérables, notamment pour passer les différentes phases de test.
La lauréate des Trophées des Futures Licornes en 2022 dans la catégorie BioTech et MedTech prouve qu’en plus d’attirer les investisseurs, elle attire également l’intérêt de groupes mondiaux spécialisés de la recherche médicale. Sa solution de production industrielle de cellules souches (TreeFrog Therapeutics est la seule entreprise à avoir réussi à produire 15 milliards de cellules souches en une semaine) répond à un impératif de temps, de coût et de quantité au regard du nombre de personnes touchées par le diabète, sans compter les autres maladies pouvant être traitées avec l’apport des cellules souches. Les Futures Licornes françaises ont tout pour être au chevet de la santé mondiale.
