Sale année pour l’ESG ? Alors que de grandes banques américaines, telles que JPMorgan Chase ou Goldman Sachs, et des entreprises technologiques sont revenues sur certains engagements environnementaux, sociétaux, l’Europe cherche encore son fil d’Ariane, entre ambitions affichées et puissance limitée. Exemple avec la France qui a des entreprises comme le sont les Futures Licornes et qui lui permettent de peser dans ces sujets.
C’est dans ce contexte que s’est déroulé le sommet ChangeNow et qu’est publié l’Impact 40/120 qui veut compléter le travail du Next40/120 en intégrant des critères d’impact sociétal aux indicateurs classiques de performance. Pour cette nouvelle édition, près de 40 % des entreprises sont de nouvelles entrantes. Certaines sortent du classement en raison de difficultés économiques ou du dépassement de la limite d’ancienneté fixée à dix ans.
Kayrros, Verkor, Synapse Medicine… Plusieurs Futures Licornes composent cet index. Preuve de la pertinence des critères adoptés par les Trophées des Futures Licornes dès leur création en 2018 avec Scope Group, et de leur pertinence pour juger si une entreprise a ou non les reins solides face aux défis sociaux, environnementaux et de gouvernance. Mais certaines manquent à l’appel de ce nouveau classement : Elicit Plant fondée en 2017, Néolithe, fondée en 2019…
Cette absence peut s’avérer problématique dans la mesure où, pour être réussie, la transition a besoin d’entreprises déjà matures, capables d’aller plus vite et de passer à l’échelle. D’où le prisme adopté par le jury des Trophées des Futures Licornes, conciliant performance ESG et maturité du modèle économique, puissance de la gouvernance… Impossible n’est pas français.