Tout le monde trépigne d’impatience devant le mois de juin : les supporters de Novak Djokovic pour célébrer un nouveau sacre à Roland-Garros, les aficionados de football pour suivre l’Euro 2024, les fondus de sport mécanique avec les 24 heures du Mans, les inconditionnels de la petite reine avec le départ du Tour de France, les amateurs de sports olympiques pour leurs derniers préparatifs pour assister en direct aux Jeux Olympiques … mais aussi les entrepreneurs qui vont pouvoir retrouver un peu d’oxygène.
La Banque Centrale Européenne pourrait baisser ses taux en juin après avoir annoncé maintenir ses taux inchangés ce jeudi 11 avril. Ce serait une respiration bienvenue et salutaire pour les entreprises, en particulier celles ayant besoin de capitaux frais pour continuer à passer à l’échelle et prendre des risques. La macroéconomie ne ment pas : les taux élevés, s’ils refroidissent la machine inflationniste, peuvent décourager aussi l’investissement et assécher le marché des capitaux. A long terme, il y a un véritable risque de tarissement économique.
Alors que le nombre de défaillances d’entreprises françaises a atteint son plus haut historique depuis 2015 et que la compétitivité européenne est en souffrance, la situation appellerait peut-être à plus d’audace. Les premiers audacieux sont précisément les entreprises, en particulier les Futures Licornes, qui sont entrées dans l’âge de maturité et prouvent chaque jour qu’impossible n’est pas français dans tous les secteurs d’avenir. Mais l’audace doit aussi venir des autorités. Prochaine étape en juin ?