L’édition 2024 du Consumer Electronics Show va débuter à Las Vegas. Si l’adage « Faites vos jeux, rien ne va plus » fait de la résistance dans la ville la plus « joueuse » du Nevada, une autre maxime pourrait trouver sa place : impossible n’est pas français.
Le CES est l’occasion de braquer le projecteur sur des produits technologiques destinés au grand public. 140 000 visiteurs sont attendus du 9 au 12 janvier. Participer au CES n’est évidemment pas le Saint-Graal mais c’est une formidable vitrine de visibilité, d’attractivité et de rencontres entre acteurs qui peuvent faire avancer des projets de développement. Pour ce nouveau millésime, la France peut à nouveau compter sur Business France et une importante délégation de 155 entreprises, dont certaines sont peut-être des Futures Licornes, pour montrer ses atouts.
Ces trois dernières années, beaucoup se sont dit que « rien ne va plus ». Crises géopolitiques, tensions sur le marché de l’énergie, pandémie… Les temps ont été « hasardeux » et ont ralenti le développement de nombreuses entreprises. Recruter, rechercher et innover, tout cela est devenu plus complexe.
Néanmoins, l’environnement des mois à venir peut changer la donne et « faire sauter la banque » pour certaines de nos pépites. Il s’agit notamment de celles liées à l’intelligence artificielle, enjeu central de cette édition du CES comme l’a rappelé son président Gary Shapiro. Au-delà de l’IA, cette évolution conjoncturelle peut profiter aux projets entrepreneuriaux français les plus solides, avec une technologie propriétaire, des actifs éprouvés par le temps et les tempêtes et une gouvernance qui sait se fixer un cap, à l’image de ce que portent les Futures Licornes.