Que serait Noël sans ses contes et histoires fantastiques ? La maestria de Charles Dickens en la matière n’est plus à prouver avec « Un conte de Noël ». 180 ans après sa publication, ce classique trouve encore un écho et rappelle que rien n’est gravé dans le marbre, qu’il est possible de corriger ses erreurs et d’être utile pour autre que soi. A y voir de plus près, on s’aperçoit même que les Futures Licornes pourraient trouver leur place dans cette ode contre la morosité et le pessimisme, notamment à l’échelle économique.
L’économie française n’a pas été visitée par trois fantômes le soir du 24 décembre mais les leçons du passé et les impératifs à venir la poussent à changer de cap, comme Scrooge, le personnage principal crée par Dickens.
La première leçon relève probablement de la structure même de l’économie. Bien entendu, l’avarice et la méchanceté de Scrooge ne sont pas caractéristiques de l’économie française, généreuse et tout sauf recroquevillée sur elle-même. Mais elle a par le passé manqué de force et de souffle pour rivaliser dans la concurrence mondiale. En ce sens, les réformes fiscales et réglementaires en faveur de l’entrepreneuriat et de l’investissement ont accompagné la création de solutions capables de répondre aux besoins des ménages, administrations et entreprises, voire de les anticiper. C’est précisément ce que fait Verkor avec ses batteries à lithium-ion dans la Région Hauts-de-France.
Le deuxième enseignement est qu’impossible n’est pas français. Pour beaucoup, 2023 aura été l’année du repli. Avec l’inflation, la persistance des guerres et des déséquilibres structurels, notamment dans l’immobilier, de nombreux acteurs se sont repliés, en particulier sur les marchés financiers. La morosité ambiante qui en résulte a compliqué (voire freiné) l’accès aux capitaux. Et pourtant des entreprises, en particulier les Futures Licornes ont continué à investir en recherche et développement, ont ouvert des usines, ont embauché. C’est notamment le cas d’Agronutris dont l’usine a récemment ouvert dans les Ardennes ou de Pasqal qui investit beaucoup pour développer l’informatique quantique.
Troisième enseignement, en lien avec le précédent, à destination de l’économie française : nous sommes rentrés de plain-pied dans l’âge de maturité. Si les Futures Licornes continuent à alimenter les moteurs de la croissance et de l’innovation, à employer et investir, à rechercher et construire, c’est parce qu’elles ont une gouvernance robuste, mature, prenant des décisions éclairées pour rester à la pointe d’un marché prometteur et développer des actifs qui leur sont propres et qui peuvent profiter aux autres parties prenantes.
Dickens écrivait à propos de Scrooge qu’il était « dur et tranchant comme une pierre à fusil dont jamais l’acier n’a fait jaillir une étincelle généreuse ». Les Futures Licornes produisent l’étincelle et c’est en ayant bien en tête ces trois enseignements qu’elle restera vive et active.