Soleil, chaleur, ciel bleu… Juin est marqué par le retour des beaux jours et, c’est le cas cette année, par des éclaircies dans le développement des jeunes entreprises.
Deux bonnes nouvelles ont agité le thermomètre. La première est l’annonce de la baisse des taux par la banque centrale européenne. Emprunter va coûter moins cher, ce qui permettra aux entreprises de s’endetter avec plus de sérénité pour effectuer des investissements productifs, innover, embaucher. Pour les entreprises européennes, et notamment les plus jeunes d’entre elles, ce début d’assouplissement est particulièrement intéressant.
L’autre bonne nouvelle, à l’échelle française, est l’entrée en vigueur le 1er juin du décret sur les jeunes entreprises d’innovation et de croissance. Interrogé par Capital, Paul Midy, Député Renaissance à l’initiative de la mesure et membre du jury des Trophées des Futures Licornes en 2023, a détaillé le dispositif à destination des particuliers investissant dans des entreprises consacrant 5% à 15% de leurs coûts. Les investisseurs bénéficient d’une réduction d’impôt à hauteur de 30% du montant investi et plafonné à 150 000 euros.
Cette incitation s’inscrit dans la continuité de celles dont bénéficient les particuliers investissant dans les jeunes entreprises innovantes (JEI), consacrant plus de 15% de leurs dépenses dans la R&D, et les jeunes entreprises d’innovation de rupture (JEIR), qui y consacrent plus de 30% de leurs coûts.
Mais le beau temps peut n’être qu’une douce accalmie. La réflexion et l’action devraient maintenant s’intéresser à renforcer les conditions de l’investissement, notamment à travers l’assouplissement monétaire afin de soutenir l’investissement dans des domaines d’avenir en prise directe avec l’économie réelle. Il s’agit aussi de créer les conditions de la rentabilité. Ce sont des enjeux sur lesquels les Futures Licornes prouvent qu’impossible n’est pas français : quantique, santé, énergie…