Bienvenue en France, OpenAI !

OpenAI avance ses pions à l’international et ouvre un bureau à Paris. C’est un contraste frappant avec les débats (trop ?) récents sur l’ampleur de la dette française. Faut-il vraiment être surpris ?

Au fil des années, la France est devenue incontournable dans l’intelligence artificielle. Le pays ne manque pas d’atouts avec des écoles d’ingénieurs formant des professionnels très recherchés, notamment dans l’IA. Leurs coûts sont plus compétitifs par rapport aux États-Unis et au Royaume-Uni, ce qui peut inciter des grands groupes technologiques comme Google et Meta à développer leurs activités en France.

Le marché est considérable. Comme le rappelait récemment un article publié dans Le Monde, En mars, le PIB brut pourrait grimper de 250 milliards à 420 milliards d’euros d’ici à 2034 grâce aux gains de productivité générés par l’IA. Les entreprises qui attirent les meilleurs talents pour concevoir et déployer les meilleurs modèles, tout en en réussissant à optimiser la consommation énergétique, sortiront gagnantes.

Dans ce contexte, OpenAI veut s’appuyer sur les atouts français, renforcer sa présence en Europe et rejoint ainsi un écosystème local particulièrement dynamique avec de nombreuses Futures Licornes. C’est notamment le cas de Poolside, Kayrros et ChapsVision, toutes deux lauréates de l’édition 2024 des Trophées des Futures Licornes, sans oublier les autres entreprises identifiées par notre jury : TEHTRIS, Malt, Platform.sh, Agicap, nfinite, Skeepers, Akur8, Nabla, FlexAI, Another Brain, Shippeo, H Company. Impossible n’est pas français !